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Le stress ? 

Définition(s) du STRESS :

 

Le stress nécessaire et motivant

Le stress est difficile à définir, entre autres parce que ses effets varient beaucoup d’un individu à l’autre.

Le stress n'est pas toujours destructeur, il peut même s'avérer utile et agréable. Par ailleurs, aucun stimulus n'est stressant en soi. Dans certaines circonstances cependant le stress peut devenir une maladie...

Il est de plus en plus présent dans le monde du travail, mais peut aussi apparaître dans la vie familiale, le voisinage, l'environnement.

Dans le langage courant, on appelle stress aussi bien l’agression (« ce bruit est stressant ») que notre réponse

(« je suis stressé »). Les spécialistes s’accordent pour définir le stress comme tout stimulus extérieur qui met en danger notre homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre normal de nos fonctions corporelles. 

 

Définition

Définition générale du stress

Le stress mis en évidence par Selye en 1936, est donc une réaction adaptative non toxique qui peut se répéter indéfiniment sans aucune conséquence sur l’organisme, si et seulement si, il y a succession rapide et équilibrée des phases d’alerte et de détente. Notre rat peut échapper aux décharges en se rendant dans l‘autre partie de la cage, par exemple.

 

Par soucis d’intelligibilité, envisageons le stress sous les traits de deux êtres humains :
Madame Y. et Monsieur X. par exemple. Ils nous permettront de personnaliser les effets du stress dans une vie quotidienne. Monsieur X. est employé au sein d’une administration, il est célibataire et sans enfants. Madame Y est responsable de magasin dans le domaine du textile, elle est mariée et a un fils d’un an et demi.


Dans une situation de stress équilibré, Madame Y doit faire face au quotidien à des impératifs de son métier, elle élève au mieux son enfant et entretient une relation de couple satisfaisante. Jour après jour, elle règle les retards de livraison, les absences des membres de l’équipe, les maladies de son enfant, les disputes du couple,… Ces phases de rush font place à des accalmies, de la reconnaissance, des journées de vacances en famille, des restaurants entre époux, des après-midi détente,… Globalement, madame X est satisfaite voire même heureuse de son sort.

 

Définition du stress au travail

Le stress lié au travail est l’ensemble des réactions que les employés peuvent avoir lorsqu’ils sont confrontés à des exigences et à des pressions professionnelles ne correspondant pas à leurs connaissances et à leurs capacités et qui remettent en cause leurs aptitudes à faire face.

Le stress peut survenir dans des contextes professionnels très différents, mais il est souvent aggravé lorsque les employés ont le sentiment qu’ils ne sont pas suffisamment soutenus par leurs chefs ou leurs collègues, et lorsqu’ils n’ont pas beaucoup de prise sur leur travail ou sur la façon de s’y prendre pour faire face aux exigences et aux contraintes de celui-ci. 

Il existe souvent une confusion entre la pression ou le défi et le stress, confusion qui est parfois entretenue pour excuser de mauvaises pratiques de gestion.

La pression au travail est inévitable compte tenu des exigences du contexte professionnel actuel. Une pression perçue comme acceptable par l’individu peut même contribuer à entretenir son dynamisme, sa motivation, sa capacité de travail et d’apprentissage, en fonction des ressources disponibles et de ses caractéristiques personnelles.

Toutefois, lorsque cette pression devient excessive ou ingérable pour d’autres raisons, elle conduit au stress. Le stress peut porter atteinte à la santé de l’employé et aux performances de l’entreprise. 

Les définitions suivantes, empruntée à Schaufeli et Enzmann ainsi qu'à De Keyser et Hansez, illustrent cette tendance : "Le stress est un état transitoire de désadaptation fonctionnelle, dont les symptômes psychiques, physiologiques et comportementaux manifestent une tentative d'adaptation non encore réussie et se manifestant à court ou moyen terme. Cet état transitoire, s'il ne se traduit pas par une reconquête d'un nouvel équilibre psychique, évolue vers le burnout" (Schaufeli et Enzmann, 1998).
"Le stress psychologique dans la sphère du travail est une réponse du travailleur devant les exigences de la situation pour lesquelles il doute de disposer de ressources nécessaires, et auxquelles il estime devoir faire face" (De Keyser et Hansez, 1996)

 

 

 

Le syndrome général d’adaptation permet de décrire les mécanismes physiologiques du stress en trois phases :

  • L’alarme : l’organisme se prépare au combat ou à la fuite
    Dès sa confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme réagit immédiatement en libérant des catécholamines (hormones produites par la glande médullo-surrénale, dont l’adrénaline). Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle… Ces modifications ont pour but de préparer l'organisme à réagir en amenant l’oxygène aux organes qui vont être sollicités

Mécanismes physiologiques du stress : alarme, résistance, épuisement

 

 

Le stress un mécanisme archaique d'adaptation à l'environnement

 

Plaçons un rat dans une cage séparée en deux parties distinctes. Soumettons ce même animal à une décharge électrique diffusée au niveau du sol. Jusqu’à présent notre ami peut s’y soustraire en changeant de côté. Imaginons un zèbre déambulant joyeux dans la savane africaine qui, distrait, s’aventure à l’écart de ses condisciples. Revoyons quelques instants plus tard ce même original un peu dans la lune se rendant compte qu’une lionne affamée se terre pour l’attraper et soudain se lance à sa poursuite.

Nos deux animaux vivent le stress au sens strict, c’est-à-dire une réaction physiologique archaïque, massive, autonome, du cerveau reptilien qui permet à l’animal en danger de lutter ou de fuir et d’assurer sa survie.

 Que se passe-t-il à ce moment physiologiquement ?

Le système neurovégétatif est constitué de deux sous-systèmes : l’ortho et le parasympathique qui sont impliqués dans la réponse immédiate de l’organisme soumis au stress. Ils préparent concrètement le sujet aux réactions de fuite ou d’attaque.
Concrètement, cette situation entraîne la mise en action du système nerveux autonome dit orthosympathique donc l’état d’alerte stimule ce dernier. Son rôle est de préparer l’animal à l’action : dilatation de l’iris, augmentation du rythme cardiaque, vascularisation des muscles,... Le rat change de côté et le zèbre prend ses jambes à son coup. Une fois à l’abri, il y a le système nerveux autonome dit parasympathique qui prend la relève : à l’alerte succède la détente. Le corps se prépare à récupérer : les muscles se relâchent, on élimine les toxines, le rythme cardiaque ralentit,... Si dans le cas contraire notre zèbre est rattrapé, c’est l’ultra solution : Animal mangé stress fini !

 

Particularité de l’être humain : l’imagination du stress

"Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus au même niveau de réflexion."

(Albert Einstein).

 

Bien souvent on associe, également, ce terme à des réactions des cerveaux supérieurs, comme l’angoisse ou l’anticipation (les ruminations ou l’anxiété anticipative).
L’être humain reste un mammifère dont une des caractéristiques est d’agir. Il est également capable d’anticiper l’action qui sera teintée dès lors de sentiments de possibles succès ou échecs. Ces pensées automatiques peuvent être à connotation positive ou négative. Ces anticipations vont déclencher des émotions et des sensations. Cette projection dans une scène future peut nous rendre joyeux, anxieux, tristes, frustrés. Nous pouvons, également, trembler de peur à l’idée d’affronter dans quelques heures un examen. Physiquement nous sommes touchés alors que notre corps est à l’abri de la source d’anxiété.

Ici, le stress peut alors être défini comme un état de dysharmonie transitoire ou permanente qui trouve son origine au niveau de facteurs physiques (blessures, infections,...) ou émotionnels (tristesse, angoisse, frustration...).

L’individu peut, parfois, involontairement, déclencher son propre stress ou le renforcer : en se coupant de ses propres ressources par des pensées limitantes ou en freinant sa créativité par des erreurs de logique.
Ce cocktail peut être pimenté par des attentes hors normes qui mènent dans certaines situations à la déception et la désillusion. L’enthousiasme est alors battu en brèche, l’individu se flagelle à coup de “t’es nul, t’y arriveras pas”, il se compare en se diminuant aux autres “tellement plus performants”, pensant posséder l’étalon de la valeur humaine.
Monsieur Y nourrit de grandes ambitions, il n’y parvient qu’avec effort et difficulté. Il ramène quelques fois ses problèmes d’inertie du travail au sein de sa sphère privée. Il se plaint de ses supérieurs et des lenteurs du système. Parfois, même quand le travail est géographiquement loin, il y pense et dans certaines circonstances « cela l’énerve ».

 

Evaluation cognitive et stratégies d’adaptation individuelle

Le syndrome général d’adaptation peut être modulé selon l’intensité et la durée des facteurs stressants en cause et selon nos expériences passées. La réaction de notre organisme est ainsi parfois influencée par une situation stressante que nous avons déjà vécue et que nous associons à la situation présente. De ce fait, la réponse à une situation stressante dépend de la façon dont elle est perçue, évaluée cognitivement.
 

De façon schématique, face à une situation potentiellement stressante, tout individu examine :

  • L’enjeu que représente pour lui la situation : est-ce une perte ? Une menace ? Un défi ? C’est ce que l’on appelle le stress perçu.

  • Les ressources qu’il a à sa disposition pour y faire face : ai-je l’expérience suffisante pour gérer cette situation ? Suis-je assez formé ? Puis-je faire appel à quelqu’un de plus expérimenté en cas de problème ? Puis-je obtenir plus d’information ? Plus de soutien ? C’est ce que l’on appelle le contrôle perçu.

En fonction de cette évaluation de la situation, l’individu peut réagir de différentes façons (stratégies d’adaptation) :

  • Évitement (fuir la situation) : demande de changement de poste, arrêt maladie…

  • Réactions émotionnelles : colère, crises de larmes, agressivité…

  • Recherche de solutions : sollicitations des collègues, recherche d’information…

Cette adaptation personnelle explique, en partie, que des personnes confrontées à la même situation de travail réagissent différemment.

 

  • Lorsque la situation persiste, l’organisme entre en phase de résistance
    Peu de temps après la première phase, de nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées (par la glande corticosurrénale). Ces hormones augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau et y maintenir un niveau constant de glucose. L’organisme se prépare aux dépenses énergétiques que nécessite la réponse à la situation stressante. La sécrétion des glucocorticoïdes est autorégulée : des récepteurs du système nerveux central détectent les quantités libérées dans le sang et adaptent leur production.

  • Si la situation stressante se prolonge ou s'intensifie, l’organisme entre en phase d’épuisement
    Dans cette situation, les capacités de l’organisme sont débordées. L’autorégulation des glucocorticoïdes devient inefficiente. L'organisme est submergé d'hormones activatrices qui, si les tentatives de modification de la situation se révèlent inopérantes, peuvent devenir délétères pour la santé.

Des études récentes aussi bien sur des animaux que sur des êtres humains montrent que les perturbations biologiques liées au stress chronique modifieraient durablement la façon de répondre aux nouvelles situations stressantes (par un processus épigénétique, c’est-à-dire qui modifie, non pas la séquence de l’ADN, mais l’expression des gènes).

Stress aigu, chronique et relationnel 

STRESS CHRONIQUE

Danger constant durable Exposition prolongée Anxiété - Incertitude Epuisement de l’organisme

 

 

Le processus du stress au travail

Le stress serait la résultante de trois facteurs qui agissent conjointement, il serait à l’intersection de ces derniers dont la durée ou l’intensité peuvent varier :


Une situation : l’augmentation de la pression ou une sous-stimulation chronique, les changements coutumiers ou la monotonie, la violence physiologique et/ou psychologique, la non prévisibilité des évènements, la complexité de la tâche et le fait que dans une situation sans bonne réponse , les erreurs sont sévèrement sanctionnées.


Un individu : Il n’existe pas de situation intrinsèquement stressante. La perception de cette dernière est variable en fonction des caractéristiques de l’individu. Tout un chacun possède donc ses zones de vulnérabilité qui lui sont propres.

Trois variables individuelles parmi les suivantes peuvent influencer la perception du stress :

  • Les traits de personnalité de type perfectionniste, obsessionnel ou anxieux.

  • La difficulté à investir au point de vue phantasmatique ou psychomoteur la tâche à accomplir.

  • Des stratégies de coping, mécanismes adaptatifs de l’individu à une réalité, inappropriées ou inexistantes.

  • Une carence dans l’affirmation de soi ou assertivité.

  • Un état de santé fragile.

  • Un manque au niveau de la satisfaction de certains besoins.
     

Le contexte  :
Il joue un rôle important dans le processus du stress et peut se situer à quatre niveaux :

  • Environnemental : le froid, le chaud, le bruit, les saisons, les embouteillages, les modifications d’horaires,…

  • Relationnel : profil mal défini, harcèlement, processus de prise de décision,…

  • Des évènements de vie : décès, divorce, mariage,…

  • Socio-économique : les restructurations, un salaire au rendement, la crainte du chômage,…

 

Stress chronique 

Nous avions laissé le rat dans sa cage en deux parties. Imaginons maintenant que nous le coincions dans une seule et même cage, d’un seul bloc.
Le sol de cette cage est régulièrement parcouru par des décharges électriques qui laissent notre ami sans aucune possibilité de s’en extraire. Au début actif et agité, il finit par être frappé d’apathie et de non réactivité, subissant inerte son châtiment.
Les boucles de renforcement ont imprimé dans sa mémoire le caractère vain des tentatives et l’ont conforté dans l’inanité de ses réponses. Il rentre peu à peu dans le syndrome d’inhibition.

« Le stress chronique par contre apparaîtra dans des situations répétitives caractérisées, comme l’a montré Laborit par une CONTRAINTE où l’individu ne peut ni fuir, ni attaquer et qui va entraîner un syndrome d’inhibition (PH.CORTEN). »
Jour après jour, année après année, il aura un impact sur la santé physique et mentale ainsi que sur la vie au sens large. Cet agent délétère touche souvent des individus placés dans une situation financière précaire, des familles connaissant de graves problèmes ou des personnes rencontrant des difficultés dans leur travail ou leur carrière. Plongé dans cette réalité, il ne distingue plus une issue positive à cet inextricable imbroglio. Persévérant, il surnage et finit par s’habituer à lutter pour vivre. Au combat succède la reddition.

 

Comment cela marche-t-il ?

Face à une deadline importante, à un ordre impérieux, l’hypothalamus qui est le centre de nos émotions, stimule le chef d’orchestre des glandes de l’organisme : l’hypophyse. Sous l’action de cette dernière les glandes surrénales libèrent principalement une hormone : l’adrénaline (l’hormone du stress).
Ce processus permet une mobilisation de l’organisme vers un objectif et est souvent adapté à un contexte de vie privée ou professionnelle.
Mais quand le stress s’éternise, un deuxième mécanisme s’enclenche. A ce moment, les surrénales produisent du cortisol, une autre substance destinée à permettre à l’individu de tenir le coup. Son rôle est de garder, entre autres, assez de sucre dans le sang pour nourrir les muscles, le cœur et le cerveau. Si l’individu ne parvient pas à s’extraire de la situation, l’organisme s’épuise. Le flot d’hormones sécrétées demeure dans le sang et entraîne une certaine nuisance pour l’organisme.

L’adrénaline surstimule le cœur pendant que le cortisol présent dans le sang durcit les artères. Le gras libéré pour avoir plus d’énergie, risque de former des dépôts dans les vaisseaux sanguins et de les boucher. Les risques de crise cardiaque ou d’accident vasculaire-cérébral sont également augmentés.
Le cerveau, submergé, ne peut plus faire face à toutes les demandes. On assiste à une réduction de la capacité de concentration, de la mémoire et des capacités de raisonnement : la qualité du travail intellectuel est fortement diminuée.

Le système immunitaire s’affaiblit, des troubles digestifs ainsi que des troubles du sommeil apparaissent. Petit à petit un état dépressif peut s’installer. On perçoit plus de difficultés pour faire des choix et une certaine distractibilité.

 

Effets du stress chronique sur la santé

Hypertension, nervosité, fatigue, dépression… L’état de stress n’est pas une maladie en soi mais lorsqu’il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale des travailleurs concernés.

 

Symptômes dus à un état de stress chronique

Le stress au travail, le démasquer pour le prévenir.

Ces divers symptômes apparaissent en quelques semaines :

  • symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs inhabituelles...

  • symptômes émotionnels : sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être...

  • symptômes intellectuels : perturbation de la concentration entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions…

Ces symptômes ont des répercussions sur les comportements : recours à des produits calmants ou excitants (café, tabac, alcool, somnifères, anxiolytiques, stupéfiants,...), repli sur soi, difficultés à coopérer, diminution des activités sociales, agressivité.

 

Pathologies associées au stress chronique

Si la situation de stress se prolonge encore, les symptômes précédents s'installent ou s'aggravent, entraînant des altérations de la santé qui peuvent devenir irréversibles :

  • Syndrome métabolique : le « syndrome métabolique » est le premier stade pathologique observable de l’hypersécrétion prolongée de catécholamines et de glucocorticoïdes. Il associe hypertension artérielle, obésité abdominale, résistance à l’insuline et perturbations du métabolisme des lipides sanguins (cholestérol, triglycérides…).

  • Maladies cardiovasculaires : le syndrome métabolique constitue un facteur de risque pour le système cardiovasculaire. Les salariés exerçant une activité professionnelle sans grande marge de manœuvre ou avec une forte exigence de productivité sont plus fréquemment exposés à ces pathologies. Il en va de même pour les salariés exposés au « job strain » du modèle de Karasek qui associe forte exigence psychologique et faible marge de manœuvre.

  • Troubles musculosquelettiques (TMS) : les troubles musculosquelettiques des membres supérieurs et du dos sont de plus en plus souvent rapportés à une combinaison de risques : sollicitations biomécaniques liées à des mouvements répétitifs, aux efforts physiques et aux postures inconfortables mais aussi au manque de soutien social, à une forte exigence de productivité, à de faibles marges de manœuvre, etc.

  • Dépression et anxiété : la dépression est plus fréquente quand le travail associe une forte exigence psychologique à des faibles marges de manœuvre et à un manque de soutien social (absence d’aide de la part des collègues ou de la hiérarchie). Les troubles anxieux sont également plus fréquents en cas de situations stressantes prolongées. Il arrive parfois que des dépressions sévères évoluent vers des tendances suicidaires.

  • Autres conséquences sur la santé : les situations de travail stressantes peuvent augmenter le risque d’accident du travail ou de trajet et seraient impliquées dans l’apparition ou l’aggravation de troubles hormonaux, de troubles de la fertilité et de certaines pathologies de la grossesse (prématurité).

 

Les chiffres du stress : 

De nos jours pour l’ensemble des états de l’Union Européenne, le coût du stress est estimé à environ 20 Milliards d’euros par an  ( European Agency for Safety and Health at Work, The economic effects of occupational safety and health in the Member States of the European Union. Bilbao, European Agency )

 

Quelques chiffres :

  • 1 travailleur belge sur 5 signale des troubles du sommeil liés à son emploi ;

  • 65 % des parents sont en faveur du télétravail quand il est autorisé ;

  • pour 75 % des papas, plus de conciliation passe par plus de présence à la maison ;

  • le taux d’emploi des femmes est passé de 36,4% en 1983 à 56,8% en 2012, tandis qu’une stabilité est observée pour les hommes avec 69,9% en 1983 et 66,9% en 2012 ;

  • 8 travailleurs sur 10 à temps partiel sont des femmes ;

  • 1 enfant sur 3 a une place d’accueil en crèche ;

  • 20 à 25 % des noyaux familiaux sont de type monoparental en Europ

  •  Le stress serait à l’origine de 50 à 60% de l’ensemble des journées de travail perdues. ( European Agency for Safety and Health at Work, 1999, The economic effects of occupational safety and health in the Member States of the European Union. Bilbao, European Agency )


 

Réferences : 

Sur le site de l'INRS : www.inrs.fr/risques/stress.html

Le guide du mieux-être : Stress 

STRESS RELATIONNEL 

Autrui stressant 

Agression 

Harcèlement 

Conflit interpersonnel 

Répétition 

Irritabilité 

Epuisement émotionnel 

 

 

STRESS AIGU 

Danger immédiat

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